La cabane de Yannick
Une utopie et 7 ans de démêlés politico-judiciaires
Après avoir sillonné sur un chemin forestier, crapahuté entre les chênes vert des Alpes de Haute Provence voici qu’apparaît la cabane de Yannick. Suspendue entre ciel et terre, elle s’accroche à ce majestueux pin d’Alep « Le Roi » et une passerelle de bois clair m’invite à venir toquer.
Lorsque la porte s’ouvre, Yannick jovial m’accueille à bras ouvert et me présente son petit cocon. Il n’est pas l’ermite du Combat Ordinaire* et ne ressemble en rien à l’image que j’avais des personnes vivant dans ce type d’habitat — un hippie barbu, marginal et déconnecté du monde — vivant dans un confort minimum.
Avant même de découvrir la pièce de vie et son intérieur cosy, la vue m’aimante et je me colle à la baie vitrée. Forêt à perte de vue en contrebas et sommets montagneux permettent au regard de porter loin. Un horizon qui ouvre au rêve et permet d’imaginer une vie quelque peu différente de celle que notre société nous propose.
Pouvoir porter son regard un peu plus loin, c’est justement ce qui a amené Yannick, 43 ans, à choisir ce type d’habitat. D’une voix posée et sans aucune animosité, il dit simplement « Je ne crois pas qu’on soit dans le bon truc » puis après quelques secondes de silence il ajoute « Pour moi c’était logique de faire ça ».
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